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Page:Du danger des mauvais livres et des moyens d'y remédier.djvu/183

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oubliés, qui contenaient une sève puissante de sentiments généreux et parfaitement humains ? Pourquoi néglige-t-on l’histoire, la véritable histoire, l’histoire historique ? »

En offrant de telles lectures au peuple, on enrichirait sa mémoire tout en le moralisant. Ainsi, dans une collection d’ouvrages français à soixante centimes l’exemplaire, nous pouvons signaler deux petits volumes vraiment excellents. L’un raconte d’une manière vraie et dramatique l’histoire de Cinq Mars, l’autre le siège de Calais par les Anglais. Ce genre de récits se laisse lire mieux qu’un roman soyons-en sûrs. Pourquoi ne publierait-on pas de la même manière d’autres épisodes tels que ceux qu’on extrairait de la biographie d'Anne de Bretagne ? Pourquoi ne pas traiter de la même façon les guerres d’indépendance grecques ou persiques, l’assassinat du duc de Guise ou du duc d’Enghien, les guerres de Charles le Téméraire ?

Nous pouvons recommander aux bibliothèques : Vulliet, Histoire Universelle ; Bonnechose, Histoire de France et d’Angleterre ; Vulliemin, Histoire de la Confédération Suisse ; Néander, Vie Chrétienne dans les premiers siècles ; Næf, Les