avoir suivi les préceptes de leurs pères ; et je me suis révolté contre la famille… »
D’autres auteurs s’attaquent à la moralité de l’individu ; ces romanciers à la tête desquels brillait Paul de Kock, n’avaient nulle intention déterminée d’ébranler la société sur ses bases. Franchement gaulois et pour le seul plaisir d’écrire, encouragés par leurs immenses succès, et sans autre parti pris que celui de plaire à leurs lecteurs, ils écrivaient des romans étincelants d’esprit mais profondément immoraux. Incalculable est le mal que fit en son temps Paul de Kock parmi les enfants du peuple, et en particulier chez les jeunes filles. Doué d’un ascendant énorme sur ses lecteurs, à cause de son esprit toujours aiguisé et caustique, il touchait aux situations les plus scabreuses sans les dépeindre entièrement, aimant mieux les faire deviner. Aujourd’hui Paul de Kock est infiniment moins lu ; les caractères qu’il a dépeints n’étant pas typiques, comme ceux de Balzac par exemple, mais se composant plutôt de traits disparus avec l’époque elle-même qui les avait enfantés, ces caractères ont vieilli et ne plaisent plus guère au peuple ; toutefois le mal qu’il lui a