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Page:Du halde description de la chine volume 2.djvu/347

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tsien, devant la maison ; muen heou derrière la porte ; tcho chang, sur la table ; ti hia, au bas de la terre, sont des postpositions, parce qu’elles suivent le nom.

Il faut dire la même chose de nui, dedans ; vai, au-dehors, et d’autres mots semblables.


DES ADVERBES.


La langue chinoise n’a point de mots, qui soient proprement adverbes : ils ne le deviennent que par l’usage, ou par l’endroit du discours, où ils sont placés. Souvent il faut plusieurs mots pour exprimer les adverbes des autres langues. Ils n’en ont aucun de démonstratif, ni de propre à appeler et à exhorter : il faut alors se servir des noms ou des verbes. Voici ceux qui sont en usage. Pour :


Désirer Pa pou té plût à Dieu.
Interroger Ju ho de quelle façon.
Ho ju de quelle manière.
Tseng mo comment.
Répondre Chi oui tse gen certainement.
Confirmer Tching tié véritablement.
Co gen très certainement.
Ching tching tie très véritablement.
Nier et défendre       Pou, ou bien mo non.
Pou jo cela ne convient pas.
Pou gen non certes.
Douter Hoe, ou Hoe tche peut-être.
Choisir Ving mieux, plutôt ceci que cela.
Comparer Keng, ou Keng to beaucoup plus.
Keng chao beaucoup moins.
Keng hao mieux.
Ramasser Tong, ou bien Y tong ensemble
Séparer Ling de plus.
Ling vai séparément.
Augmenter Kin diligemment.
Kiang fortement.