Page:Du halde description de la chine volume 4.djvu/524

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Ce qui se dit ici de la Corée est tiré de trois différents auteurs : d'un théâtre du monde intitulé Tsien kio kiu loui chu ; de l'abrégé général de chorographie qui a pour titre Quang yu ki ; et surtout d'une géographie universelle intitulée Fang yu ching lio. Dans les points essentiels, on s'est contenté de traduire simplement, et on y a ajouté la chronologie qu'on croit être sûre. La Corée qu'on peut appeler avec raison la Chersonèse de la Chine, puisqu'elle lui est contigüe et tributaire, est une grande péninsule qui s'avance en forme de cap dans la mer Orientale, entre la Chine et le Japon. La Mer du Japon la baigne à l'orient ; le golfe de Leao tong la sépare des provinces de Pe tche li et de Chan tong du côté de l'occident. Au nord elle confine avec le pays de Niu tche 1 ; elle a la Grande mer au midi ; et le fleuve Yalou, qui la borne entre l'occident et le nord, et la distingue du Leao tong. Elle a 1.200 lys 2 d'étendue d'orient en occident, et deux mille deux à trois cents lys du septentrion au midi. La Corée a été autrefois la demeure de différents peuples, dont les principaux étaient les Mé, les Kao Kili, les Hun, et ces derniers se partageaient encore en trois espèces ; savoir les Ma han, les Pien han, et