Page:Dubois - Le Pantcha-Tantra ou les cinq ruses.djvu/17

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court en se confiant à des êtres d’un naturel méchant.

Enfin, dans le cinquième se voient les suites funestes de l’imprudence.

Ces fables ont pour un lecteur européen le défaut d’être en général trop diffuses ; mais c’est le génie des Indiens dans toutes leurs productions littéraires même les plus simples.

Un autre défaut peut-être qu’on pourra reprocher encore à ces apologues, défaut dont au reste les compositions orientales présentent de fréquens exemples, c’est qu’ils s’entrelacent presque tous les uns dans les autres, de sorte qu’une fable commencée donne lieu, avant qu’elle soit finie, à une seconde fable, interrompue bientôt elle-même par une troisième, et celle-ci par une quatrième ; cependant l’auteur ne manque pas de revenir à son sujet, et de finir tous les récits commencés ; mais cette manière de raconter fait naître de la confusion dans l’esprit du lecteur. Pour ne pas perdre de vue les divers sujets qui