leur affaire, croquent des noix de kola ou s’épouillent. Devant
les remparts à l’est de la ville où la berge descend en pente
plus douce, sur le port de commerce, les captifs chargent et
déchargent les grandes barques arrivées ou en partance. De
ci, de là, à travers la ville, l’on tombe sur de petits groupements
de marchandes. Aux carrefours, l’on trouve des huttes
basses en paille qui jurent à côté des grandes maisons, boutiques
improvisées de commerçants de passage. Enfin, un
peu partout dans les rues, des vendeurs isolés se tiennent
vendeuses dans les rues.
devant leur demeure, ou même se contentent de laisser, sur
le seuil de leur porte, leur marchandise, avec, en regard, un
tas de cauris qui en indique le prix, car souvent ce vendeur
est une ménagère qui vaque entre temps aux soins de son
intérieur.
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TOMBOUCTOU LA MYSTÉRIEUSE
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