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L’EUROPE ET TOMBOUCTOU
qu’ils rentraient en ville, l’orage conjuré. Il a vu Tombouctou
par les yeux de ses serviteurs ou d’autres tiers. Voilà pourquoi
cette partie de son œuvre est une grande déception ;
pourquoi le récit malgré sa longueur est vague et vide. C’est
le détail copieux de ses craintes, de ses espoirs, de ses
anxiétés, au sujet de sa vie d’abord, de son départ ensuite.
plan de tombouctou.
Quelques passages intéressants se noient dans un fatras de
détails oiseux, d’après le procédé cher aux savants allemands.
Au lieu de tracer des aperçus nouveaux sur la ville mystérieuse,
il déblatère contre les domestiques comme une ménagère
acariâtre, ou nous entretient encore et encore de la