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Page:Duboscq - La Chine en face des puissances, 1926.pdf/35

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bloc sans distinction de nationalités, s’accroît aux yeux des Chinois. C’est l’époque des expéditions internationales, des traités de Nankin, de Tien-Tsin, des conventions de Pékin ; c’est plus tard le protectorat de la France sur le Tonkin. Indirectement, le traité de Shimonoseki qui encourage le break up of China, augmente encore ce prestige, car c’est à l’emploi des méthodes et des armes européennes que le Japon doit sa victoire.

Cependant si le prestige s’est accru, cette fois, l’esprit de révolte s’est éveillé.

Vaincus par des blancs, passe encore ! mais par des jaunes, fût-ce avec les armes des premiers — ou justement, à cause de cela — c’en est trop !

Telle est l’impression que ressent le vieux parti chinois, groupé autour de l’impératrice douairière Tseu-Hi, et resté obstinément rebelle à l’infiltration étrangère, tandis qu’au contraire, le jeune empereur Kouang-Siu se prononce pour les réformes et le progrès occidental à l’imitation du Japon. La lutte est ouverte entre les deux tendances, mais la terrible Tseu-Hi ne