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Page:Duboscq - La Chine en face des puissances, 1926.pdf/90

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la Conclusion du dit mémoire, qui énumère les sept questions soumises à la Conférence de la Paix, et indique la solution qui, suivant la délégation chinoise, doit être apportée à chacune d’elles.

En soumettant le présent mémoire à la Conférence de la Paix, le gouvernement chinois se rend bien compte que les questions dont il traite ne sont pas nées directement de la guerre mondiale ; mais il a pleine conscience du but que se propose la Conférence lorsqu’elle cherche, après avoir conclu la paix avec l’ennemi, à fonder un nouvel ordre mondial sur les principes de justice, d’égalité et de respect de la souveraineté des peuples, buts qui ont été éloquemment exprimés dans le pacte de la Ligue des Nations.

Ces questions doivent être résolues par la Conférence, car, si on les laisse en suspens, elles contiennent des germes de conflits futurs susceptibles de troubler de nouveau la paix du monde.

La délégation chinoise demande, en conséquence, à la Conférence de la Paix de les examiner et de les résoudre ainsi qu’il suit :

Sphères d’influence et d’intérêts. — On demande aux diverses puissances intéressées de déclarer, chacune en ce qui la concerne, qu’elles ne possèdent ni ne revendiquent aucune sphère d’influence ou d’intérêts en Chine, et qu’elles sont disposées à entreprendre la révision des traités, accords, notes ou contrats précédemment passés avec la Chine qui leur