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Page:Duboscq - Syrie, Tripolitaine, Albanie, 1914.pdf/16

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8 SYRIE

Aux réformes par où seront évités les révoltes partielles, et d'en surveiller l'application, mais encore faut-il que ces réformes soient demandées avec calme par les intéressés. Les exigences brutales, loin d'atteindre leur but, provoqueraient des répliques plus brutales encore de la part des Turcs, et si des violences nécessitaient des interventions européennes, les comités auraient peut-être posé la question finale, sans être le moins du monde capables de la résoudre. Voilà pourquoi, si juste qu'apparaisse la cause des Syriens, il convient qu'elle soit défendue de sang-froid. Est-il besoin de faire remarquer que la France en particulier doit souhaiter l'intégrité de la Turquie d'Asie et que sa politique au Levant doit continuer à n'être qu'une politique d'influence ?

 " Pour la France comme pour l'humanité elle-même, écrit M.L. de Contenson dans son récent ouvrage Les Réformes en Turquie d'Asie, il ne saurait survenir de malheur comparable à celui qui résulterait aujourd'hui d'une liquidation-partage de la Turquie d'Asie entre les grandes puissances. Outre que l'opération ne manquerait pas de s'accompagner de guerre et de violences, elle risquerait de se terminer par un arrangement