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Page:Dubus - Quand les violons sont partis, 1905.djvu/112

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THÉÂTRE

Cette vie est bien monotone :
Même farce et même décor,
Ne saurait-on jouer encor
Un peu de neuf qui nous étonne ?

Je sais un théâtre divin,
Pièce et décor, tout y varie,
C’est une fantasmagorie,
Les auteurs sont l’Amour, le Vin.

L’Amour compose les grands rôles
Où l’on pleure, quand vient le tour
Du Vin, c’est un feu de mots drôles.

Avec le Vin, avec l’Amour
On peut vagabonder sans trêve
Dans le Ciel infini du Rêve.