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Page:Dubus - Quand les violons sont partis, 1905.djvu/98

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Le Temple désert s’écroule, à la place
Nous édifions des huttes de glace
Qui fond de la boue au premier soleil,
Tout est dans le mal à jamais pareil,
La beauté n’est plus que fard et fallace.

Sous le ciel envahi de Spleen germent des fleurs
Maléfiques, dont les parfums ensorceleurs
Dépravent l’innocence en exquises douleurs.

7 août 1886.