ce François. On a seulement en 1722 son acte de réassujettissement comme apprenti horloger chez le Sr Samuel Roget, pour le terme de 21 mois[1], et en 1737, on ignorait son sort, car Jean-Jaques est nommé son héritier présomptif[2].
Gabriel, né en 1715, était de trois années plus jeune que son cousin germain Jean-Jaques. Cette circonstance exclut l’idée d’une camaraderie dans leurs premiers printemps, car, à cet âge, trois années constituent une assez grande disparité de goûts. Mais, dans l’adolescence, pour peu qu’il y eût eu quelque similitude entre leurs penchants, leurs carrières presque analogues auraient pu les rapprocher. Il n’en fut rien cependant, si nous en jugeons par une lettre de Jean-Jaques à Gabriel, dans laquelle il prend vis-à-vis de son parent le ton cérémonieux dont usent des personnes qui n’ont que des relations intermittentes, et l’on en peut conclure que les pères eux-mêmes n’avaient pas soutenu des rapports fréquents. Gabriel est au reste un homme sédentaire, voué aux affaires de son commerce : plusieurs actes de vente, d’obligations souscrites, etc., en font foi.
Ce fut sur Abraham Bernard[3] que Jean-Jaques