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Page:Dufrénoy - La Femme Auteur, ou les Inconvéniens de la célébrité, 1812, tome 2.djvu/100

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main divine. — C’est trop de flatteries. Songez, Monsieur, observa la marquise, que nous ne sommes pas au bal de l’Opéra. — Je le sais, Madame, et je m’en félicite ; mais le dois-je ? N’avais-je pas raison de présumer que celui qui voulait conserver sa liberté, ne devait pas vous voir. — Vous vous êtes bientôt remis de votre blessure, Monsieur, dit la marquise. — Celle-là n’était pas profonde, répondit le général : il en est, ajouta-t-il en jetant un regard significatif sur Anaïs, il en est dont on ne doit pas guérir, et qu’on se plaît pourtant à recevoir. On prétend que la société de cette maison est agréable, dit madame de Saint-Elme. — Elle est fort bien choisie, et ne laisserait