Aller au contenu

Page:Dufrénoy - La Femme Auteur, ou les Inconvéniens de la célébrité, 1812, tome 2.djvu/101

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 98 )

rien à désirer si vous veniez l’embellir, répondit M. de Lamerville ; mais je n’ose vous en presser, on a quelquefois des motifs de rester dans la solitude.

On vint avertir le général qu’il était attendu par une estafette du Ministre de la guerre. Il témoigna aux deux amies le regret qu’il avait d’être contraint de les quitter, et obtint la permission de renouveler sa visite.

Eh bien ! dit madame de Saint-Elme quand il fut parti, n’ai-je pas eu raison de penser que M. de Lamerville n’avait besoin que de vous voir pour se sentir entraîné vers vous par le plus doux penchant. — Ne nous flattons pas encore ; son ton était celui de la galanterie : il tient