Page:Dufrénoy - La Femme Auteur, ou les Inconvéniens de la célébrité, 1812, tome 2.djvu/140

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
( 136 )

femme supérieure ? — Je nie que ce que vous appelez une femme supérieure soit faite pour inspirer une tendresse véritable. — Voilà, Monsieur, ce qui s’appelle s’abuser étrangement. Un grand nombre de faits dément votre assertion. — Bon, ce sont de vrais contes ! — Des contes ! tout le monde sait qu’il y a peu de mois encore, un prince allemand, dont cent aïeux illustres et une fortune immense sont le moindre des titres, brigua la main de madame de Simiane. — Une ivresse passagère l’aveuglait ; je le répète, ces femmes-là ne peuvent ni donner ni recevoir le bonheur : elles subjuguent quelquefois, jamais elles n’attachent, et dans le dévoue-