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Page:Dufrénoy - La Femme Auteur, ou les Inconvéniens de la célébrité, 1812, tome 2.djvu/191

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ment où la marquise était tombée malade. Celle-ci montra de la joie, de l’attendrissement ; mais elle ne voulut rien promettre. Le médecin, la voyant très-fatiguée, recommanda qu’on la laissât seule avec sa garde. On obéit, et chacun fût prendre un repos dont il avait autant de besoin qu’Anaïs.

Madame de Simiane se rétablit promptement. Dès qu’elle fut en convalescence, Amador la sollicita de consentir à leur union. Cette prière, qu’elle eût été affligée de ne pas recevoir, la plongea dans la mélancolie. Depuis que la certitude d’être aimée autant qu’elle aimait elle-même, avait rendu quelque calme à son