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Page:Dufrénoy - La Femme Auteur, ou les Inconvéniens de la célébrité, 1812, tome 2.djvu/192

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cœur, elle s’était aperçue que l’amour n’avait fait qu’imposer silence au préjugé de M. de Lamerville, mais qu’il n’en avait pas triomphé. Elle sentait qu’elle serait la plus infortunée des femmes, si son amant, devenu son époux, ne paraissait pas jouir d’une félicité parfaite. Ses réflexions l’avaient convaincue qu’elle ne pouvait s’assurer des jours tranquilles qu’en faisant un pénible sacrifice ; elle voulait le méditer dans la retraite, et surtout s’appuyer des conseils de Mr. D… Elle partit pour Villemonble avec lui, sous le prétexte de quelques arrangemens à prendre, et défendit à M. de Lamerville et à la comtesse de venir