Page:Dugas - Psyché au cinéma, 1916.djvu/106

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les mots, hélas ! peuvent-ils renfermer l’adoration du cœur ? Pour te garder encore, je me précipite sur tes pas, j’étends les mains vers ton corps fuyant et dépouillé, et veux m’enivrer à boire le sang imaginaire qui y est resté. Attarde-toi ! Ne meurs pas à nouveau, ou bien prends mon front dans tes mains, et regardons-nous comme si nous allions mourir ensemble !

Sur les coulées de l’heure, sois, du moins, une gloire de la mort en persistant dans cette humanité que je t’ai refaite ! Et que ton sourire relève mes volontés défaillantes, un cœur esclave de l’espérance et du regret.

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