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ADIEU PSYCHÉ



Adieu, Psyché !

Je romps avec toi : tu me deviens presque une étrangère, et, à coup sûr, une morte vivante ; tu seras comme si tu n’existais plus. Je te ferai désormais la vie dure, et rares les heures où j’écouterai tes reproches, les désirs du moment et tes retours vers le passé.

Je nais à une autre forme de vivre. Déjà, je t’avais infligé une humiliation profonde en te condamnant au cinéma. J’aurais pu te laisser dans la solitude où tu savais trop bien te parer et jouir de tes ruses et de tes désespoirs. Mais, j’ai choisi de te conduire à ces lieux infâmes où se précipite la cohue des profanes. Je t’ai détruite en te révélant !

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