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Page:Dugas - Psyché au cinéma, 1916.djvu/78

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res, avides de clartés, et n’ayant pas choisi la mort, vont s’anéantir.

Alcibiade se meurt, Alcibiade va mourir !

C’est la mort du printemps. Quelle moisson dans nos filets sanglants de pauvres têtes coupées ! Jamais, de leurs yeux éblouis, elles ne verront désormais, la beauté des matins ou la magnificence des soirs ! Elles ne les ouvriront plus sur les résurrections terrestres, les prés de velours vert, la mousse fleurie qui lèche le tronc des arbres feuillus, les frondaisons d’or, ou devant le rire de l’aube qui, la journée révolue, s’achève en une quotidienne apothéose de lumières fulgurantes, de labeurs finis et de félicités complètes. Jamais plus elles n’entendront, dans la poésie des heu-

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