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feux, propagande active et campagne éducationnelle en faveur du reboisement et de la coupe réglée ;

VII. Adoption d’une loi limitant à « une par mille âmes » le nombre des licences pouvant être accordées, en pays de colonisation ;

VIII. Reprise par l’État des lacs trop nombreux donnés à bail à des clubs, plus grande liberté d’accès à la plupart de ces lacs, pour les colons et touristes, meilleure protection du gibier et du poisson, par l’interdiction des chasses avec chiens, des pêches à la dynamite, des digues sans passe migratoire, etc. ;

IX. Continuation immédiate, jusqu’au cœur de la région du Témiscamingue, de l’extension du Pacifique Canadien à la Lièvre ;

X. Concession de taux plus bas et service plus efficace pour l’expédition du fret de la région Labelle ;

XI. Construction sans retard, à travers la région Labelle, du tronçon devant relier la ville de Montréal au Transcontinental National, autant que possible en utilisant à cette fin l’embranchement St-Jérôme-Huberdeau du Nord Canadien de Québec, ou à défaut de cela, extension de ce dernier tronçon vers la Lièvre et la Gatineau, selon l’esprit de sa charte primitive ;

XII. Érection de la région Labelle, avec quelques cantons avoisinants, en un comté spécial de colonisation, comme au lac St-Jean ;

XIII. Établissement du même territoire, avec quelques adjonctions naturelles de territoires limitrophes, en une juridiction nouvelle de la Cour Supérieure, distincte de celles d’Ottawa, de Terrebonne, etc. ;

XIV. Protection efficace de la région Labelle contre l’envahissement menaçant de l’immigration israélite ;