assigne de la sorte aux distances apogées et périgées des divers astres :
Distances : | |||||
Périgée de la Lune | : | ,55 | 33|||
Apogée de la Lune |
|
,16 | 64|||
et périgée de Mercure : | |||||
Apogée de Mercure |
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167 | |||
et périgée de Vénus : | |||||
Apogée de Vénus |
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1120 | |||
et périgée du Soleil : | |||||
Apogée du Soleil |
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1220 | |||
et périgée de Mars : | |||||
Apogée de Mars |
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8876 | |||
et périgée de Jupiter : | |||||
Apogée de Jupiter |
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14405 | |||
et périgée de Saturne : | |||||
Apogée de Saturne |
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20110 | |||
et distance des étoiles | |||||
fixes…………………… |
Si l’on ajoute qu’Al Fergani évaluait le rayon terrestre à 3250 milles, et que le mille dont il faisait usage valait 1973 mètres[1], on connaîtra très exactement les dimensions qu’il attribuait au système du Monde.
Le traité Al Manshourat, attribué à Ptolémée, ne se bornait pas, si nous en croyons Albyrouny, à déterminer les distances des divers astres errants à la Terre ; il faisait, en outre, connaître les grandeurs de ces astres ; la détermination de ces grandeurs fait également l’objet d’un chapitre du traite d’Al Fergani[2]. Les distances des planètes une fois connues, cette détermination se tire de la mesure des diamètres apparents.
Al Fergani attribue ainsi au Soleil un diamètre de 33.941 milles, et à la Lune un diamètre de 1.911 milles, alors qu’il a donné à la Terre un diamètre de 6.500 milles. Mercure et Vénus sont plus petits que la Terre ; le diamètre de Mercure n’est que la 28e partie du diamètre terrestre ; Mars, Jupiter et Saturne, au