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III
Le soir où je te rencontrai
Était un soir de folie ;
Au milieu des musiques et des clartés
La vie
Rayonnait éblouie.
Chacun
Avait en soi cette éphémère et grisante ivresse
De passer à travers le destin,
Comme un songe de liesse
Traverse pour une heure la quotidienne détresse.
Ô regards
Qui s’unissent !
Parmi le hasard
Des joies factices,
Voici que les âmes frémissent ;