Page:Dujardin - Poésies, 1913.djvu/190

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Le rythme des danses et leur fracas se tait ;
Je te regarde ; une pure musique
Sourd en mon cœur ; tu m’apparais ;
Et la douceur magique
De tes yeux devient ma lumière unique.

Ô fête, ô tourbillon
Où toutes choses s’amalgament !
Pendant qu’autour de nous roulait le flot profond
Des cris, des désirs et des flammes,
Notre doux amour naissait au fond de nos âmes.