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III
Dès cette heure
Sans doute qu’en votre cœur
Naissait la fleur,
La flore fugitive
Et cet enchantement de notre rive.
Taisiez-vous pudiquement aux paroles moqueuses
L’efflorescence mystérieuse ?
Ou bien ne compreniez-vous
Combien elle grandissait en nous,
Quand venaient à nos fronts
Ces regards, ces regards longs.