Page:Dulaure - Des divinités génératrices ou du culte du phallus chez les anciens et les modernes, 1805.djvu/150

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

peut-être même en exagéraient les abus, une secte favorable au Phallus s’établissait sous une forme nouvelle. C’était celle qui célébrait les fêtes appelées orphiques, espèce de Dionysiaques régénérées sous des noms différents. La divinité qui en était l’objet se nommait Phanès, surnom du soleil ; elle était figurée avec un Phallus très apparent qui, suivant quelques auteurs, était placé en sens inverse.

La secte des orphiques se distingua d’abord par ses principes austères, par ses mœurs pures, qui dégénérèrent dans la suite en débauche.

Aux déclamations violentes et répétées des Pères de Église contre le Phallus, les partisans de ce culte répondaient qu’il était un emblème du soleil, de l’action régénératrice de cet astre sur toute la nature.

Un philosophe platonicien, Jamblique, qui vivait sous le règne de Constantin, disait que