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Page:Dumas.- Grand dictionnaire de cuisine, 1873.djvu/222

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azerole

M. de Courchamps nous apprend qu’on a payé l’aya-pana près de 300 francs les trente grammes, et cela dans l’invasion du choléra, pour lequel il était un excellent topique ; à présent, on paye le demi-kilogr. 80 ou 90 francs.

AZEROLE. — Espèce de nèfle des pays chauds où on l’appelle pommette ; ses feuilles ressemblent à celle de l’aubépine, quoique plus grandes ; les fleurs sont en grappes de couleur verte ; c’est le zazor des Arabes ; le fruit est rond, charnu, rouge lorsqu’il est mûr, de saveur aigrelette, agréable et recherché surtout par les femmes enceintes.

Sa pulpe contient trois osselets de semence fort durs ; l’azerole est astringente, on la mange crue ou confite. L’azerolier de Virginie mérite d’être cultivé à cause de ses fleurs brillantes et de son fruit éclatant.