Buridan ! Buridan ici !
Silence !
Scène IV
Landry !
Capitaine.
Tu vois.
Bien.
La boîte ?
Les douze marcs d’or ?
Ce soir je te les porterai.
Où ?
À mon ancien logement, chez Pierre de Bourges, le tavernier.
Ce soir je vous remettrai la boîte.
J’ai à l’interroger sur beaucoup de choses.
Je vous répondrai sur toutes.
C’est bien, faites éloigner ces hommes.
Arrière, manants ! arrière !
Vive le roi ! vire le roi !
Maintenant, occupons-nous des affaires du royaume… Adieu, messeigneurs.
Place au roi ! — (Le roi sort par le fond.) Place à la reine ! — (La reine passe.) Place au premier ministre !
Scène V
Ça, sommes-nous éveillés, dormons-nous, messeigneurs ? quant à moi, je m’installe ici… — (Il s’assied.) Si je dors, on m’éveillera ; si je veille, on me mettra à la porte ; mais je veux savoir comment finiront ces choses.
Si nous demandions à Gaultier, peut-être est-il dans le secret. Gaultier !
Oh ! laissez-moi, messeigneurs : je ne sais rien… je ne devine rien. Laissez-moi, je vous prie.
La porte s’ouvre.
Le sire de Pierrefonds ?
Voici.
Ordre du roi.
« Ordre d’aller prendre à Vincennes le sire Enguerrand de Marigny, et de le conduire à Mont-faucon. »
Bien, c’est un arrêt de mort au bas duquel le roi a mis sa première signature ; cela promet : bien des compliments sur la mission.
J’en aimerais mieux une autre ; mais, quelle qu’elle soit, je vais l’accomplir. Adieu, messieurs.
Nous voilà toujours fixés sur un point : c’est que le premier ministre sera pendu… le roi avait promis de faire quelque chose pour son peuple.
Le sire comte de Savoisy ?
Voici.
Lettres patentes du roi.
Ah ! voyons, voyons.
Sang-Dieu ! messeigneurs ; vous êtes plus pres-