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Page:Dumas - En Russie I, 1865.djvu/244

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Et toi, pendant ce temps, crépuscule argenté,
Tu parcours sur ton char la muette cité,
Versant aux malheureux, dans ta course nocturne,
Le sommeil, doux breuvage échappé de ton urne,
Et regardant au loin, comme un rigide éclair,
L’Amirauté dressant son aiguille dans l’air.
Alors, de notre ciel par ton souffle effacée,
Vers le noir occident l’ombre semble chassée,
Et l’on voit succéder, de la main se touchant,
La pourpre de l’aurore à celle du couchant.


Les versdePouçhkioe sont beaux, mais les nuits de Saiut-Pétersboug ! .,.

Les vers de Pouckine ne sont que la poésie de Thomme ; les nuits de Saim-Pélersbourg sont la poésie de Dieu !

XVI

PONTS ET STATUES

Gomme nous n’avons encore aucune nouvelle de ce que sont devenus Dandré et nos cinquante-sept colis, me voilà réduit à faire mes courses dans Saiot-Pétersbourg avec un chapeau de cuir, une veste de velours blanc, un pantalon gris, et ce fameux furoncle pour lequel le docteur a un instant voulu me couper la tète.

Si seulement j’avais le panama du comte ! (In panama de cinq cents francs me classerait tout de suite aux yeux des Pétersbourgeois.