Page:Dumas - Histoire d’un casse-noisette, 1844.djvu/180

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Cependant, à la première vue du moins, il n’en était pas ainsi dans l’armoire, car tout y demeurait tranquille et immobile ; mais Marie, plutôt que de renoncer à sa conviction intérieure, attribuait tout cela à l’ensorcellement de la reine des souris et de son fils ; elle entra si bien dans ce sentiment, qu’elle continua bientôt, tout en regardant Casse-Noisette, de lui dire tout haut ce qu’elle avait commencé de lui dire tout bas.

— Cependant, reprit-elle, quand bien même vous ne seriez pas en état de vous remuer, et empêché, par l’enchantement qui vous tient, de me dire le moindre petit mot, je sais très bien, mon cher monsieur Drosselmayer, que vous me comprenez parfaitement, et que vous connaissez à fond mes bonnes intentions à votre égard ; comptez donc sur mon appui si vous en avez besoin. En attendant, soyez tranquille ; je vais bien prier votre oncle de venir à votre aide, et il est si adroit, qu’il faut espérer que,