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Page:Dumas - Histoire d’un casse-noisette, 1844.djvu/34

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sez. » Alors vous vous êtes arrêtés haletants, les yeux ouverts, la bouche béante, et vous avez eu un de ces moments d’extase que vous ne retrouverez jamais dans votre vie, même le jour où vous serez nommés académiciens, députés ou pairs de France. Eh bien, il en fut ainsi que de vous de Fritz et de Marie, quand ils entrèrent dans le salon et qu’ils virent l’arbre de Noël qui semblait sortir de la grande table couverte d’une nappe blanche, et tout chargé, outre ses pommes d’or, de fleurs en sucre au lieu de fleurs naturelles, et de dragées et de pralines au lieu de fruits ; le tout étincelant au feu de cent bougies cachées dans son feuillage, et qui le rendaient aussi éclatant que ces grands ifs d’illuminations que vous voyez les jours de fêtes publiques. À cet aspect, Fritz tenta plusieurs entrechats qu’il accomplit de manière à faire honneur à M. Pochette, son maître de danse, tandis que Marie n’essayait pas même de retenir deux grosses larmes de joie, qui, pareilles à