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qu’il se débarrassât des créanciers qui lui barraient la rue, et l’empêchaient de partir pour la préture d’Espagne, d’où il revint avec quarante millions, toutes ses dettes payées… Mais Sylla tenait bon : il voulait absolument que César mourût. Au reste, peu lui importait de quelle manière, pourvu qu’il mourût ; ce qu’il demandait, c’était sa tête, pas autre chose. Enfin, vint à son tour un de ses amis qui, autrefois, du temps que Sylla était proscrit lui-même, lui avait rendu un grand service, sauvé la vie peut-être. À cet ami, Sylla avait promis de ne pas refuser la première demande qu’il lui adresserait, si jamais il arrivait au pouvoir. L’ami lui demanda la vie de César. « Je vous la donne, puisque vous le voulez absolument, dit