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— Avant de rien recevoir, dit Judas, je désire une promesse.

— Laquelle ?

— C’est que je serai libre, que les soldats ne me suivront que de loin, qu’ils s’arrêteront à l’endroit où je leur dirai de s’arrêter, que je rejoindrai seul les autres disciples, et que c’est au bout d’un quart d’heure seulement que je les aurai joints qu’on se présentera pour arrêter Jésus.

— Les soldats auront ordre de t’obéir.

— C’est bien, dit Judas.

Alors, s’approchant du grand prêtre, il prit de ses mains le sac de cuir.

— Et, maintenant, dit-il, cet argent est à moi, n’est-ce pas ?

— Ce sont les arrhes du marché qui