Page:Dumas - Isaac Laquedem, 1853, tome 4.djvu/300

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 299 —

« — Ma mère ? répétai-je presque sans penser à ce que je disais ; oui, vous avez raison… Mais, vous, Meroë ! mais vous, où vous reverrai-je ? quand vous reverrai-je ?… vous savez bien que maintenant, je ne saurais plus vivre sans vous !

» — Ce n’est pas trop d’une journée pour vous reposer d’une si terrible nuit, Clinias, dit en souriant Meroë ; mais, si, ce soir, vous pensez encore à moi, promenez-vous sur le rivage à l’endroit où le mont Oneïus projette son ombre dans la mer, à l’heure où la constellation de la Lyre commence à briller au ciel, et attendez là celle qui n’a pas le courage de vous dire : « Clinias, je ne crois pas à vos paroles ! »

» — Oh ! Meroë ! Meroë ! m’écriai-je,