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haleine, Euros, qui s’enveloppe d’un ample manteau, et Notos, qui de son urne penchée verse incessamment la pluie, et ne laisse sortir de tes cavernes de Strongyle, ô mon père ! que l’amant de Flore, que le doux Zéphyre aux ailes de papillon.

» Car mon époux, le roi Céyx, est parti du port de Dymès sur son beau navire bâti dans les chantiers de Sicyone, riches en hêtres et en sapins ; sa proue est tournée vers le port de Crissa, où je l’attends impatiente et les yeux au ciel, afin de conjurer le plus petit nuage, et, depuis huit jours et huit nuits, je prie et je l’attends !

» Hélas ! la nuit dernière seulement, accablée de fatigue, je me suis endormie, et l’on m’a dit que, pendant mon