Page:Dumas - La Dernière Année de Marie Dorval, 1855.djvu/102

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En voici une plus touchante encore peut-être qui nous arrivait.

Elle est d’un enfant.

Monsieur,

Chaque fois que je gagne la croix, père me donne dix sous. Je l’ai eue samedi, et comme il m’a raconté l’histoire du petit Georges et de sa bonne maman, je serais bien content si vous vouliez ma petite pièce.

Je vais encore m’appliquer cette semaine pour en avoir une autre, et je vous la donnerai si on me le permet.

Albert Rouit.

Mon cher Dumas,

À Mayence, que je traverse aujourd’hui, je lis le Mousquetaire d’avant-hier.

Pendant mon passage à l’administration du Gymnase, j’ai eu le bonheur de connaître madame Dorval, et celui, plus grand encore, de l’avoir pour interprète dans plusieurs pièces que je fis représenter à ce théâtre.

J’ai donc bien le droit, je pense, de joindre ma modeste offrande à celles plus considérables qui