Page:Dumas - La Dernière Année de Marie Dorval, 1855.djvu/67

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Je ne pus que me baisser, briser une fleur de la couronne qui avait accompagné son cercueil et que l’on venait de jeter sur sa tombe, la porter à mes lèvres et me retirer.

Tout était dit.

La pauvre chère créature pouvait dormir là ; tranquille pendant cinq ans.


X


Mais restait à s’occuper des vivants.

Dorval m’avait dit vrai : le dénûment était absolu.

Merle avait passé sa vie à glorifier mademoiselle Rachel ; à ce talent savant et classique, il avait tout sacrifié, jusqu’au génie instinctif de la pauvre Marie. Je l’avais vue bien souvent attristée de cette espèce de trahison dans sa propre famille.

On pensa, Dorval morte, à se faire un appui de cette partialité.