Page:Dumas - La Princesse Flora (1871).djvu/121

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Sucreries, et qui contient, à l’intérieur, quelques bonbons, mais aussi du bois, de l’amidon, enveloppés d’oripeaux brillants.

Pourquoi parler de ce qui est passé ? Mon amour non plus ne reviendra pas ! Félicite-moi. Nilouchka, je suis guéri ; j’ai jeté loin de moi ma passion pour la princesse Flora, en même temps que les hochets de la mode.

Maintenant, plus tôt je serai sur mer, plus tôt je serai heureux. La terre brûle sous mes pieds ; mon cœur brûle dans ma poitrine, et j’ai besoin des brumes de l’Océan pour l’éteindre.

Parlons affaires. Tu m’écris que l’Amirauté est avare d’ouvriers, et ne donne que de mauvais matériaux. En vérité, tous ces messieurs commencent à lasser ma patience ; j’adresserai mes plaintes en plus haut lieu. Se figurent-ils qu’après l’orage ils auront d’abondantes fenaisons ?… Ils n’ont qu’à rester dans cette conviction. Le temps n’est plus où les ouvriers de la marine bâtissaient des maisons avec le bois de mâture, et faisaient les toits avec le cuivre de doublure… Aujourd’hui, ils n’en voleraient