Page:Dumas - La Princesse Flora (1871).djvu/246

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échappe à une partie de la souffrance que lui fait éprouver la torture qui le déchire. Mais la douleur de celui dont les yeux n’ont pas une larme, la bouche pas un sanglot, le cœur pas un soupir ; la douleur de celui dont l’esprit n’a plus qu’une pensée, la pensée de sa solitude, la pensée inflexible qui lui murmure à tout instant : « Ainsi que le vautour de Prométhée, tu rongeras éternellement ton cœur ; » oh ! cette douleur-là est horrible !



XII. Conclusion


Extrait du journal L’ABEILLE DU NORD, du mois d’août de l’année 1831.

« Hier est entrée dans notre rade la frégate l’Espérance, venant de la Méditerranée, et commandée par le capitaine-lieutenant Paulovitch. La beauté du vaisseau, l’ordre qui y règne, l’air de santé et de vigueur de l’équipage ont attiré l’attention