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la princesse flora

— C’était à vous d’y songer, monsieur, lorsqu’il vous a pris la mauvaise idée de m’offenser ; maintenant, il est trop tard. Pourquoi diable vous amusez-vous à railler les autres ?

— Mais je ne supposais pas que vous comprissiez le français ; vous veniez de dire que vous ne le parliez pas.

— Vous ne savez donc pas le russe, monsieur, que vous preniez les mots je ne parle pas, pour les mots je ne comprends pas ?

— Oh ! quant à la langue russe, monsieur, je ne nie pas que vous ne la sachiez infiniment mieux que moi ; je ne briserai jamais une lance pour madame la grammaire ; mais, comme je vois, capitaine, que vous êtes un digne et honorable gentilhomme, je serais heureux que cette affaire se terminât par un traité de paix.

— Merci, monsieur, pour votre amicale proposition ; je n’ai pas l’habitude de traiter de la paix sur le terrain de la guerre. Nous nous battrons, s’il vous plaît.

— Soit, si vous le voulez absolument, mais comme