Page:Dumas - La Villa Palmieri.djvu/83

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meurtre de Pompeio ; tombe malade, est soigné pas Francesco Furconi, se trouve si mal que la nouvelle de sa mort se répand, se guérit en buvant de l’eau ; revient à Florence, se querelle avec le duc Alexandre à propos de Vasari ; retourne à Rome, est calomnié près du pape par Latino Maletti ; quitte de nouveau Borne, résolu d’aller en France ; commence en passant à Padoue une médaille pour le Bembo ; traverse les Grisons, arrive à Paris, est reçu par François Ier, va avec la cour à Lyon, y tombe malade ; revient en Italie, est bien accueilli par le duc de Ferrare, arrive à Rome ; est demandé au pape par monsieur de Montluc, au nom du roi de France : est accusé, par Jérôme Perugino, d’avoir distrait à son profit une partie des joyaux que lui a confiés Clément VII pour les démonter, est enfermé au château Saint-Ange, tente de s’évader avec ses draps, tombe du haut en bas d’un bastion et se casse une jambe, est porté chez le sénateur Cornaro qui le fait soigner ; le pape le réclame, Cellini est transporté dans une chambre du Vatican, d’où on le transporte de nuit à Terre di None ; il se croit condamné à mort, lit la Bible, tente de se tuer, est retenu par un bras invisible, a une vision, écrit un madrigal, fait des dessins sur le mur, est élargi sur les instances du cardinal d’Est ; part pour la France ; à Monte-Rosi soutient un assaut contre ses ennemis qui l’attendaient pour l’assassiner, sort de l’escarmouche sain et sauf, visite en passant à Viterbe ses cousines qui sont religieuses ; se prend de dispute à Sienne avec un maître de poste et le tue ; s’arrête un instant à Florence dans cette maison de la rue Chiara del Popolo, où il est né et où son père est mort ; traverse Ferrare, fait en passant une médaille pour le duc Hercule ; franchit le mont Cenis, arrive à Lyon, gagne Paris, part pour Fontainebleau avec la cour, refuse avec indignation les 500 écus qu’on lui offre par an, s’enfuit furieux, décide un pèlerinage à Jérusalem, est rejoint au bout de dix lieues, ramené à la cour, où sa pension est fixée à 700 écus ; reçoit commission de François Ier de lui faire douze statues d’argent de trois bras chacune, ouvre boutique, y reçoit la visite du roi, fait le modèle en grand de son Jupiter, reçoit des lettres de naturalisation du roi, qui lui donne le château de Nesle ; réclame en vain l’argent nécessaire à sa statue de