— Oh ! pardon.
— Je serai mademoiselle de Nerval, une fille de votre père si vous voulez, une orpheline qui vous a été confiée. Vous devez avoir des lettres de recommandation ; vous me présenterez comme institutrice dans quelque pensionnat. Je parle l’anglais et l’italien comme ma langue maternelle ; je suis bonne musicienne, du moins on me le disait autrefois, je donnerai des leçons de musique et de langues.
— Mais c’est impossible, m’écriai-je.
— Voilà mes conditions, me dit la comtesse ; les refusez-vous, monsieur, ou les acceptez-vous, mon frère ?
— Oh ! tout ce que vous voudrez, tout, tout, tout !
— Eh bien, alors il n’y a pas de temps à perdre, il faut que demain nous partions ; est-ce possible ?
— Parfaitement.
— Mais un passeport ?
— J’ai le mien.