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— Au nom de monsieur de Nerval ?
— J’ajouterai et de sa sœur.
— Vous ferez un faux ?
— Bien innocent. Aimez-vous mieux que j’écrive à Paris qu’on m’envoie un second passeport ?…
— Non, non… cela entraînerait une trop grande perte de temps. D’où partirons-nous ?
— Du Havre.
— Comment ?
— Par le paquebot, si vous voulez.
— Et quand cela ?
— À votre volonté.
— Pouvons-nous tout de suite ?
— N’êtes-vous pas bien faible ?
— Vous vous trompez, je suis forte. Dès que vous serez disposé à partir, vous me trouverez prête.
— Dans deux heures.
— C’est bien. Adieu, frère.
— Adieu, madame.
— Ah ! reprit la comtesse en souriant,