Page:Dumas - La salle d'armes 1 Pauline, Dumont, 1838.djvu/117

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domestiques ; je le chargeai de terminer la négociation, et le lendemain il m’écrivit que le cottage était à ma disposition.

Aussitôt, et tandis que la comtesse reposait, je me fis conduire dans une lingerie : la maîtresse de l’établissement me composa à l’instant un trousseau d’une grande simplicité, mais parfaitement complet et de bon goût ; deux heures après, il était marqué au nom de Pauline de Nerval et transporté tout entier dans les armoires de la chambre à coucher de celle à qui il était destiné : j’entrai immédiatement chez une modiste, qui mit, quoique française, la même célérité dans sa fourniture ; quant aux robes, comme je ne pouvais me charger d’en donner les mesures, j’achetai quelques pièces d’étoffe, les plus jolies que je pus trouver, et je priai le marchand de m’envoyer le soir même une couturière.

J’étais de retour à l’hôtel à midi : on me dit