Page:Dumas - La salle d'armes 1 Pauline, Dumont, 1838.djvu/125

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commun ; le premier était préparé pour Pauline. Je m’étais réservé le second.

Nous montâmes à son appartement ; il se composait d’une antichambre, d’un salon, d’une chambre à coucher, d’un boudoir et d’un cabinet de travail, où l’on avait réuni tout ce qu’il fallait pour faire de la musique et dessiner. J’ouvris les armoires ; la lingère m’avait tenu parole.

— Qu’est cela ? me dit Pauline.

— Si vous entrez dans une pension, lui répondis-je, on exigera que vous ayez un trousseau. Celui-ci est marqué à votre nom, un P et un N, Pauline de Nerval.

— Merci, mon frère, me dit-elle en me serrant la main. C’était la première fois qu’elle me redonnait ce titre depuis notre explication ; mais cette fois ce titre ne me fit pas mal.

Nous entrâmes dans la chambre à coucher ; sur le lit étaient deux chapeaux d’une forme