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Page:Dumas - La salle d'armes 1 Pauline, Dumont, 1838.djvu/124

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blier que vous m’aimez. Elle me tendit la main ; je la baisai avec un respect qui tenait de la religion.

— Asseyez-vous là, me dit-elle, et ne parlons plus de tout cela jusqu’au soir : qu’avez-vous fait ?

— J’ai cherché une petite maison bien simple et bien isolée, où vous soyez libre et maîtresse, car vous ne pouvez rester dans un hôtel.

— Et vous l’avez trouvée ?

— Oui, à Piccadilly. Et si vous voulez, nous irons la voir après le déjeuner.

— Alors, tendez donc votre tasse.

Nous prîmes le thé ; puis nous montâmes en voiture, et nous nous rendîmes au cottage.

C’était une jolie petite fabrique à jalousies vertes, avec un jardin plein de fleurs ; une véritable maison anglaise, à deux étages seulement. Le rez-de-chaussée devait nous être