Page:Dumas - La salle d'armes 1 Pauline, Dumont, 1838.djvu/128

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— Pauvre sœur ! lui dis-je.

Alors elle se reprit à pleurer ; mais cette fois sans convulsions ni sanglots ; c’étaient des larmes mélancoliques et silencieuses, de ces larmes enfin qui ne manquent pas d’une certaine douceur, et qu’il faut que ceux qui les regardent sachent laisser couler. Au bout d’un instant elle rouvrit les yeux avec un sourire.

— Je vous remercie, me dit-elle, de m’avoir laissée pleurer.

— Je ne suis plus jaloux, lui répondis-je.

Elle se leva. — N’y a-t-il pas un second étage ? me dit-elle.

— Oui ; il se compose d’un appartement tout pareil à celui-ci.

— Et doit-il être occupé ?

— C’est vous qui en déciderez.