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Page:Dumas - La salle d'armes 1 Pauline, Dumont, 1838.djvu/132

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et comment, dès lors, je m’étais douté d’un mystère que j’avais résolu de pénétrer. Puis je lui dis mon voyage à Dives, la nouvelle fatale que j’y appris, la résolution désespérée de la revoir une fois encore, mon étonnement et ma joie en reconnaissant que le linceul couvrait une autre femme qu’elle ; enfin mon expédition nocturne, la clef sous la tombe, mon entrée dans le souterrain, mon bonheur et ma joie en la retrouvant ; et je lui racontai tout cela avec cette expression de l’ame, qui, sans prononcer le mot d’amour, le fait palpiter dans chaque parole que l’on dit ; et pendant que je parlais, j’étais heureux et récompensé, car je voyais ce récit passionné l’inonder de mon émotion, et quelques-unes de mes paroles filtrer secrètement jusqu’à son cœur. Lorsque j’eus fini, elle me prit la main, la serra entre les siennes sans parler, me regarda quelque temps avec une expression de reconnaissance angélique ; puis enfin, rompant le silence :