Page:Dumas - La salle d'armes 1 Pauline, Dumont, 1838.djvu/204

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mes-nous bientôt. Comme je l’ai dit, c’était le comte.

À peine nous eut-il reconnues qu’il s’approcha de nous, s’excusa d’avoir envoyé de si bonne heure pour savoir de mes nouvelles ; mais devant partir dans la journée pour la campagne de M. de Lucienne, où il allait passer quelques jours, il n’avait pas voulu quitter Paris avec l’inquiétude où il était ; si l’heure eût été convenable, il se serait présenté lui-même. Je balbutiai quelques mots, ma mère le remercia. Nous aussi nous retournions à la campagne, lui dit-elle, pour le reste de la saison. — Alors vous me permettrez de vous servir d’escorte jusqu’au château, répondit le comte. Ma mère s’inclina en souriant ; la chose était toute simple : notre maison de campagne était de trois lieues plus rapprochée que celle de M. de Lucienne, et la même route conduisait à toutes deux.